Après une vidéo de Michal Jasiewicz

Durant une balade sur Pinterest, je découvre les peintures de Michal et tombe rapidement sous le charme de ses créations.

Je suis séduit par la gestuelle très présente dans certaines natures. Il pose, tout comme Herman Pekel, des taches colorés qui donnent vie aux feuillages, aux graminées, aux arbres et à toutes sortes de motif naturels.

Je suis aussi directement conquis par la lumière presque omniprésente dans ses œuvres. Une lumière bien présente qui donne une vie intense à chacune de ses créations.

Ces derniers jours, j’herrais un peu et après m’être perdu je me suis rendu compte que la capacité a savoir rendre la lumière dans mes peintures est sans doute un des aspects qui me tenait le plus à cœur. Cette prise de conscience m’a permis de très sérieusement orienter ma conscience et mon travail et de simplifier ma recherche. En effet je me disperse moins et me concentre sur cet aspect de la peinture.

Donc les œuvres de Michal me parlent directement très fortement car elle représente la nature avec une lumière incroyable.

Je cherche alors sur YouTube si cet artiste n’aurait par hasard pas publié un peu de son savoir faire. Et quel ne fut pas ma surprise de voir qu’il avait publié un live painting précisément de la peinture que je regardais sur Pinterest. C’est donc avec beaucoup d’excitation et d’attente que je me suis visionné les 40 minutes de vidéo.

J’ai remarqué rapidement que c’était plutôt un speed painting qui recréait rapidement la peinture en question mais sans toute la magie de l’original. Peut importe.

Ce que je retiens de cette vidéo et qu’il ne mouille pas sa feuille au préalable et ne pose pas de premier jus coloré pour les hautes lumières. Il pose directement des mélanges relativement chargés en pigments à la suite les uns des autres, comme si il écrivait une phrase, de haut en bas et de gauche à droite.

Ce que je comprends aussi c’est que les mélanges, lorsqu’ils sont chargés en pigments, se mélangent moins les uns aux autres comme dans un jus colorés. Ils gardent relativement bien l’espace qu’ils leurs sont alloué à la pose.

Je me lance donc, dès le lendemain matin dans l’expérimentation de cette technique.

Je me choisis des images de forêt récemment prise et dans lesquelles la lumière est d’une manière ou d’une autre intéressante.

Je me surprends rapidement à être bien plus spontané que jamais en aquarelle. Cela est sûrement dû, entre autre, au visionage du live painting.

Je suis toujours un peu à la recherche de savoir comment réaliser ce genre de pose de couleurs :

Comment faire pour que parfois les contours soient nets, d’autres fois atténués. Comment faire pour que les couleurs diffusent peu et permettent de forts contrastes de valeurs meme quand elle sont posées en mouillés sur mouillées ?

Je réalise d’abord celle-ci

Un sentier en schiste rouge qui donne sur une route goudronnée.

Je m’amuse beaucoup en posant les couleurs et je préfère choisir une heureuse spontanéité a quelques réflexions encombrantes.

A moitié vide :

  • Les mélanges, tous très chargés en pigments, donnent un trop grande saturation à l’ensemble. Tout est saturé. Sans doute que limiter la saturation dans certaines zones comme le chemin où les abords aurait donné plus de vie au feuillages du fond qui baignent dans la lumière.
  • Il y a cafouillage et surenchère dans le chemin au premier plan. J’ai d’abord posé les ombres des arbres et me suis perdu dans le plaisir de rajouter des couches, sans tenir compte de l’ensemble de l’image. J’aurais pu ajouter des détails mais ici ça donne sale.
  • Et surtout… ce n’est pas une aquarelle mais presque une peinture à la gouache. Je n’ai presque jamais utilisé de fusion, les contours sont presque tous nets. Si o
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